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Légendes des Terres Ensoleillées
15 décembre 2012

Les Yeux dans l'Obscurité

Épuisé par votre "randonnée" vers le domaine d'Erebia, vous aviez tôt fait de vous assoupir dans un grand lit aux couvertures pourpres qui était, apparemment, préparé à votre attention. C'était une grande pièce éclairée par seule la lueur de la flamme mourante d'une bougie placée sur le parquet sombre et poussiéreux. Les murs de votre chambre étaient en pierre aussi noire qu'elle était glacée. Les draps semblaient vieux et ils sentait la ferraille. Allez savoir où ils avaient été gardés. Toujours est-il que vous dormiez à présent à poings fermés, malgré les quelques couinements de créatures non-identifiées.

Alors le rêve surgit. Toujours aussi sombre ... cette fois vous pouviez vous déplacer. Vous étiez dans une salle immense aux allures de cathédrale. L'endroit était plongé dans l'obscurité à part un petit puits de lumière qui n'éclairait que sur deux mètres. Le sol de pierre dallé dégageait une température glaciale.

Un petit chuchotement vous parvint aux oreilles, vous reconnaissez la voix de l'être aux yeux de chats. D 'ailleurs, les yeux étaient visibles à à peu près une dizaine de mètres de vous. 

Alors, ainsi tu es venu,

 Malgré notre dernière entrevue,

Ta visite était prévue,

Mais dis moi, que cherche tu ?

 

Je devine,

Ce que tu crains,

Ce qui te chagrine,

Ce qui survint.

 

Mets-toi à l'aise,

Ici, c'est confortable,

Voici une chaise,

Ainsi qu'une table.

 

 Un fauteuil apparut de nulle part avec une longue table napée d'une toile dégageant de la brume dorée qui se noie dans l'obcurité. L'être , dans l'ombre, sembla s'assoir aussi. Il plongea ses yeux perçants dans les vôtres sans que vous ne puissiez détourner votre regard du sien.

Que de questions ! 

Oublie un peu tout ceci,

Aussi déplorables qu'elles sont,

Il y en a un infini.

 

Assieds-toi enfin,

L'horloge tourne,

Avant que ce rêve ne prenne fin,

Avant que tu n'y retourne.

 

J'aimerais t'avertir,

Que l'on se reverra,

Je peux te le garantir,

Q'importe où tu te trouveras.

Cela pouvait sonner comme une menace ! Mais vous vous sentiez contraint de vous assoir à sa table. Vous vous posiez sur le coussin du fauteuil qui vous était proposé. Alors les pupilles de l'être étrange se détachèrent de votre regard et il sembla se détendre. En effet, tout était confortable, à en oublier la froideur et l'obscurité de l'endroit.

Tes amis,

La faucheuse, l'elfe, la démone et l'encapuchonnée,

Sont bien avertis,

De ce qui pourrait arriver.

 

Je te propose de te réveiller,

Car je sens un seau d'eau arriver

Maintenant commence une journée fort chargée,

Oh ! Et puis ... Bon petit déjeuner !

 Il eu un petit rire, pas méchant, juste amusé. Il se leva, toujours dans la pénombre. Il y eu une sorte de claquement de porte et un frisson glacé vous parcourut.

Vous vous retrouviez, mouillé, dans votre lit. En face de vous, Laorinn se tenait, un seau d'eau à la main et un sourire sadique aux lèvres.

Tu sais que tu ronfles ? Si si ! Alors maintenant que t'es levé, on vas enfin pouvoir manger !

Elle sortit en ricanant. Vous vous habilliez en vitesse pour la suivre, vu la grandeur du château, vous pourriez vous y perdre facilement. Vous avez faillit vous rétamer en bas des escaliers, faute d'inattention, vous devez votre état de santé à une barre de métal dont vous n'aviez pas souvenance en arrivant ici.

Vous arrivez dans une grande salle où était dressée une graaaaaaande table au bout de laquelle, Erebia , assise sur un immense trône constitué de crânes et d'autre trucs non-identifiables, donnait à des petit gobelins des papiers qu'ils allaient remettre aux personnes attablées.

Vous reconnaissez Rubyssa, ainsi que Balva. Il y avait une petite princesse, de cinq ou six ans, habillée de noir et de violet sombre qui se disputait avec un petit enfant ... armé jusqu'au dents. Un barbare salua Laorinn qui s'assit à coté de lui.

Lui, c'est Briseng, la petite princesse là, c'est Orchidyss et le petit assassin, c'est Hekaon.  Vous confia Rubyssa.

On vous trouva une place entre la petite princesse et un loup bipède. Après vous avoir servi dans une écuelle un brouet d'où se dégageait un fumet d'une immondice qui n'a d'égale que la laideur de la bouillie brune tirant sur un drôle de vert. Vous comprenez maintenant la raison de l'hilarité de l'être aux yeux de chat.

 

 

 

 

 

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  • Tandis que la tempête fait rage au dehors, un feu de bois danse dans la cheminée. La voix de la conteuse s'élève au milieu de la famille assemblée en cercle autour de l'âtre. Doucement, toutes les âmes sont emportées dans les Terres Ensoleillées...
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